J’ai remarqué que mes emails deviennent un peu plus tranchants dans les prises de position.
Ici, je partage sans connaitre ou tu en es personnellement.
Dans les accompagnements, c’est plus convivial.
On discute et trouve des solutions ensemble.
Le jour même ou la semaine suivante.
Tu n’es pas obligé de poursuivre après ton premier cours.
C’est à ton rythme.
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Il y a des compétences qui restent.
Elles nous servent dans presque tous les domaines de notre vie.
Lundi, on a vu que notre métier est un domaine où les compétences règnent.
Au lieu de l’ancienneté.
En faisant l’analyse des chaines Twitch.
J’y ai vu énormément de similitudes avec le monde de la musique.
J’ai remarqué que, parmi les pros, tous respectaient leur communauté.
Tous écoutaient les besoins qui leur sont transmis.
Tous faisaient du divertissement et amélioraient les détails.
Tous utilisent au mieux la fidélisation.
Ce n’est malheureusement pas le cas d’autres, qui sont plus petits.
Certains stream pour eux-mêmes.
En espérant qu’un jour les gens les suivent pour ce qu’ils aiment.
D’autres deviennent la poupée de leurs spectateurs.
Étant interrompu à tout vas, et ayant des commentaires que d’autres n’accepterais jamais.
Il y a environ 4 ans, j’ai lancé une chaîne YouTube.
Pas celle que tu connais peut-être aujourd’hui, mais une autre.
Que je n’ai partagé qu’à certaines personnes de confiance.
Un entre-deux pour gagner en confiance, là, je ne montrais pas mon visage et j’étais anonyme.
Je ne savais pas comment m’y prendre et je me posais beaucoup de questions.
Je me demandais entre autres pourquoi certains nouveaux arrivaient à faire immédiatement pleins de vue.
On avait beau me dire: apprends à faire comme eux.
J’avais l’impression que je savais comment m’y prendre.
Mais que je n’y arrivais pas.
Avec le temps, j’ai compris qu’il y a plusieurs niveaux d’intégration d’un concept.
Qu’il ne suffit pas de savoir quoi faire.
Il faut qu’il devienne une seconde nature.
On part tous plus ou moins loin selon notre expérience.
Le niveau 0
C’est la personne qui ignore qu’elle est ignorante.
Le niveau le plus loin avant la réussite,
Car aucune question n’est posée ici.
Même parfois lorsque d’autres viennent mettre en lumière les éléments à travailler.
Souvent sûr d’elle-même de surcroit.
L’échec douloureux fait sortir la personne de ce stade.
Parfois un ami ou un collègue qui vient brasser la soupe.
Certaines personnes, notamment celle qui se pose beaucoup de questions, ne sont jamais à ce niveau.
Le niveau 1
La personne qui sait qu’elle ignore.
Souvent lorsqu’on entre à l’école dans un domaine,
On se rend compte de toute l’étendue des choses qui nous reste à apprendre.
C’est à ce moment qu’on apprend de nouvelles choses.
C’est là qu’on cherche les moyens d’en apprendre plus et qu’on découvre un monde.
Le niveau 2
La personne qui sait ce qu’elle doit faire et a les outils pour y parvenir.
Là, on sait ce qu’on doit faire.
Mais parfois, pour certaines voies exigeantes ce n’est pas assez pour réussir.
On doit se rendre à l’étape suivante.
Le niveau 3
C’est là que le savoir acquis devient une seconde nature.
On ne sait plus seulement ce qu’il doit être fait.
On l’intègre en nous.
Plus besoin d’y réfléchir.
Si tu es un habitué du spectacle tu t’en es peut-être rendu compte.
L’évolution où l’on se pose la question si l’on marche bien.
À l’énergie transmise par le public qui fait avancer tes pas.
Un jour, on y retournera, sur scène.
Je vais terminer avec un exemple de ces trois niveaux.
J’ai découvert la batterie lorsque j’étais en secondaire 1.
À ce stade, j’étais déjà au niveau 1.
Je savais que j’en avais à apprendre.
Car au niveau 0 j’aurais cru que je connaissais déjà l’instrument.
Le niveau 0 se révèle souvent lors des tâches qui semblent simples à la base.
Sinon on peut l’atteindre. haha.
J’ai donc appris beaucoup à la batterie.
Je suis donc monté au niveau 2.
Puis 3 pour une partie de mon instrument.
J’ai atteint le niveau 3 en secondaire 3.
Secondaire 4 et secondaire 5 j’ai que des réussites.
Je gagne plusieurs concours, etc.
Après, tout est bien qui finit bien non?
He bien non, car j’avais régressé au niveau 0!
Maintenant, j’étais le king.
Et je croyais connaitre mon instrument.
Belle blague lorsque je suis entré au collège en musique.
Je suis donc repartie du niveau 1.
Cet exemple est typique des personnes qui réussissent rapidement dans un domaine.
Ce n’est pas parce qu’on réussit rapidement qu’on est à l’abri de sa propre ignorance.
Le plus fascinant c’est que lorsqu’on croit tout savoir, on est probablement au niveau 0.
Fais attention à toi et courage pour la situation actuelle.
À vendredi!
Marc-Alex